La tuberculose s’impose aujourd’hui comme un problème majeur de santé publique de par son impact sur la morbidité et sur la mortalité en particulier. L’accentuation de la pauvreté, la dégradation des conditions socioéconomiques, l’avènement de la pandémie du SIDA, la mauvaise urbanisation et les cas de tuberculoses multi-résistantes et ultra-résistante constituent des facteurs majeurs dans la propagation la tuberculose. La mobilisation devient alors une obligation pour combattre la pandémie de la tuberculose. D’ou le rôle indispensable des états, des gouvernements à travers les Programmes Nationaux de lutte contre la tuberculose, des ONG, des organisations communautaires et de la population pour mener cette mobilisation tant sur le plan financier que sur la sensibilisation. Mais, Le véritable combat contre la tuberculose se passe dans les laboratoires. Car la recherche de nouvelles molécules et de nouvelles techniques de diagnostic sont les seuls moyens pour éradiquer de cette maladie. Ces recherches exigent nécessairement l’implication de spécialistes passionnés, disponibles et qui acceptent de consacrer du temps et de l’énergie à ce noble combat qui se passe dans les laboratoires. Membre de l’ UICTMR : N° CU-0611451, je suis responsable technique depuis 1993 de l’unité des Mycobactéries à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar.